1. Le cadre juridique de la liberté dexercice du culte en prison et des aumôneries pénitentiaires Linteraction entre délits de droit commun et radicalisation est connue dassez longue date. Des individus incultes, sans aucune espèce de culture religieuse, peuvent se radicaliser en prison. Cest un lieu où lon a besoin de protection ; ce caïdat la confère. De plus, pour beaucoup de ces jeunes gens, lislam nest pas une religion mais une identité. Souvent, de petits délits les conduisent à lincarcération ; ils se trouvent alors en contact avec des grands frères qui les embrigadent. Ensuite vient la grande délinquance vols, contrefaçon, trafics en tous genres et blanchiment qui sert à financer le terrorisme. On se trouve donc face à de petits délinquants qui, une fois radicalisés, sont prêts à actionner tous les ressorts de la grande délinquance. À cela sajoute ce quapporte le djihad : une perte complète dinhibition. Ainsi de trois jeunes gens, morts depuis lors, qui nous ont été décrits comme dune parfaite gentillesse. Je ne les ai pas vues personnellement mais on ma rapporté que nos services disposent de vidéos tournées en Syrie ; il semblerait quon y voie deux dentre eux participer à une crucifixion et le troisième à la lapidation dune femme. Voilà de quoi sont capables les jeunes gens livrés à cet embrigadement mortifère ; ils sont dautant plus dangereux quand ils reviennent en France. Au-delà, les modalités de la judiciarisation mériteraient dêtre discutées entre la DGSI et les services du procureur de la République. Aujourdhui, le parquet est entièrement dépendant du service de renseignement, qui décide seul si les éléments du dossier sont suffisants pour quil soit judiciarisé. Un peu plus douverture ne nuirait pas. Après laffaire Merah, la DGSI nous a présenté une vingtaine de dossiers jusqualors gardés sous le coude Une plus grande fluidité serait nécessaire car le procureur peut estimer que les éléments recueillis suffisent au lancement dune enquête judiciaire, et le service de renseignement faire une analyse erronée de ce quattend la justice. Il conviendrait détudier cette piste, sur le fondement de larticle 40 du code de procédure pénale. Clercs catholiques et oulémas sunnites dans la première moitié du xxe siècle, Discours croisés, Geuthner, Paris, 2004, 462p La bonne gouvernance : une exigence éthique et politique M. Pierre NGahane, secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance τροχοι ποδηλατου 27 14 πως φτιάχνω ζωμό κότας πλεκω με βελονες μπλουζα 371.00 Porté par Myriam Boudadi-Maligne et Jean-Baptiste Mallye UMR 5199 PACEA CNRSUniversité de Bordeaux, ce projet pluridisciplinaire a réuni la communauté scientifique internationale du 1er au 3 octobre 2018 dans la bien nommée Maison des Sciences de lHomme dAquitaine. Les personnes ayant quitté la France pour la zone irako-syrienne constituent une population jeune. Un nombre croissant de mineurs est concerné, certains adolescents élaborant des projets de départ vers la zone irako-syrienne à linsu de leur famille tandis que dautres mineurs, parfois très jeunes, sont partis avec leurs familles. M. Raphaël Liogier, professeur des universités, directeur de lobservatoire du religieux à linstitut détudes politiques dAix-en-Provence. Il nexiste pas détude approfondie sur les nouvelles filières djihadistes. Lobservatoire du religieux a procédé à quelques enquêtes parcellaires, mais nous navons pas les moyens dapprofondir la réflexion, pourtant utile, sur les moyen et long termes. Cest la raison pour laquelle il faut rester prudent sur ces questions. Rencontres, tables rondes, intervenants, autres animations : consultez le programme du festival littéraire Caractères qui se déroule du vendredi 23 au dimanche 25 mai à labbaye Saint-Germain, à Auxerre M. Patrick Mennucci, rapporteur. Monsieur Leclair, de combien de collaborateurs disposez-vous? Quelle est la structure de la direction de la sûreté dAir France? Mme Dounia Bouzar, directrice générale du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à lislam. Je commencerai par préciser la place depuis laquelle je parle. Je suis anthropologue du fait religieux et travaille à ce titre sur le radicalisme, dont jai pu constater lessor depuis plusieurs années. Ancienne éducatrice à la Protection judiciaire de la jeunesse PJJ, je suis une vieille femme de terrain avant dêtre une jeune universitaire. Votre guide de sorties dans les Yvelines, tous droits réservés-renforcement des moyens consacrés à la surveillance du cyberdjihadisme et aux enquêtes relatives aux délits commis sur internet M. Jean-Charles Brisard. Nous ne bénéficions daucuns crédits publics M. Georges Fenech. Vous avez raison. Reste que les réductions de peine posent un problème sur lequel je souhaiterais que vous nous donniez votre sentiment, madame la ministre. Nabil Ennasri, qui est considéré par comme un chercheur proche des.-davoir une politique de défense erga omnes, cest-à-dire de se défendre de tous. Audition de M. Marc Trévidic, vice-président chargé de linstruction au pôle anti-terroriste du tribunal de grande instance de Paris jeudi 12 février 2015 Pour ce dernier fichier, laccès des services autres que les services spécialisés de renseignement est limité à deux cas de figure. À cela sajoute un dernier point, tout aussi fondamental à mes yeux : lorsque jai mené ma deuxième enquête entre 2011 et 2013, jai constaté avec étonnement que les renseignements étaient le parent pauvre de linstitution carcérale. Le nombre dagents était très faible jespère que la situation sest améliorée récemment au regard du nombre de prisons et de limportance de la population carcérale, en particulier dans les maisons darrêt, où il est possible que les phénomènes de radicalisation connaissent une recrudescence.